Le port de Naples
On m’avait mis en garde, et pourtant… Je suis arrivé à Naples au milieu des coups de feu, dépouillé de 200 euros en pleine nuit, et la tête en sang.
L’avion est arrivé vers 22 h 45. A 23 h, c’était le point d’orgue de Piedigrotta, les festivités annuelles de la ville. Commencées le 3 septembre, celles-ci se terminaient par un feu d’artifice en bord de mer.
Je devais récupérer les clefs de l’appartement Via Posillipo, pour ensuite me rendre Corso Vittorio Emanuele. La première se trouve au bout de la ville, et longe la mer. La seconde est une desserte permettant de joindre est et ouest. La ville de Naples est très étendue.
On m’avait bien recommandé de prendre un taxi officiel, ce que j’ai fait. Il a fallu insister pour qu’il mette le tassametro (compteur), mais il l’a fait. J’avais pris son numéro : comme j’avais 40 kg de bagages, je craignais qu’il ne profite du temps pendant lequel je devais récupérer les clefs pour s’éclipser…
Mais Luigi m’a attendu. Après notre « escale », on a discuté, longuement, sur la route. Il faut dire qu’on a eu le temps : nous nous sommes retrouvés coincés dans le trafic d’après les feux d’artifice…
Mon arrivée dans la ville aura moins été saluée par les explosions des fuochi, que marquée par le défilement des chiffres lumineux du compteur. Les bouchons, c’est déjà très long, mais alors les bouchons tarifés… A se demander si j’ai bien fait d’insister pour qu’il le mette en route : si on s’était entendu sur un prix au départ, ç’aurait peut-être coûté moins cher ?
Il était passé 1 h du matin quand je suis arrivé. Luigi a arrondi à 200 € – oui, à son avantage – ce que j’aurai du mal à appeler une « course ».
L’entrée de l’immeuble est une grande porte cochère, à l’intérieur de laquelle est aménagée une porte plus petite. En enjambant le pas de cette petite porte, je n’ai pas vu qu’elle était basse. J’ai maintenant une plaie sur le sommet du crâne.
La légende s’est donc vérifiée : Naples n’est vraiment pas sûre !
preum's ha ha ha!
RispondiEliminaou prima?
bonne installation, bon courage, ça peut pas être pire que les taxis parisiens... :D
biz
Laetitia
povero!
RispondiEliminaça va mieux maintenant ?
biz
Marie Cat