giovedì 19 novembre 2009

Parabole

On sonne à la porte jeudi dernier. Ce sont deux techniciens antennistes, qui demandent s'ils peuvent regarder les antennes équipant l'immeuble : ma voisine du dessous veut en changer.
Je leur montre l'attirail ornant une partie de la terrasse : "ah non, pas celles-là !", accompagnant leur réaction d'un geste de rejet. "Trop vieilles !".

"Trop vieilles" ? Je ne comprendrai que quelques jours plus tard ce qu'ils voulaient dire par là.

A son départ, l'un des techniciens me dit qu'il voudrait bien passer la semaine prochaine avec un autre compère qui, lui, procèdera au changement d'antenne, mais ce n'est pas sûr, il faut qu'il voie, il veut savoir si je serai là, je lui dis que ça dépend quand il compte passer, alors il me propose de me glisser un papier sous la porte dimanche, si le papier est juste sous la porte c'est qu'il va passer le lundi matin mais s'il glisse le papier beaucoup plus loin que le bas de la porte c'est qu'il ne viendra pas.
Je lui suggère de m'écrire, et il convient qu'un moyen moderne de communication, c'est bien aussi.

Le dimanche, pas de message.

Le lundi matin, je suis encore en pyjama quand mon type sonne à la porte, accompagné d'un autre technicien. Ils ont à la main une boîte contenant une nouvelle parabole. Ils se dirigent vers la terrasse pour exécuter leurs hautes oeuvres.
Et là, le second, constatant probablement à ce moment que le toit se trouve au-dessus de l'immeuble, me dit : "t'as pas une échelle ?"

A Naples, les antennistes n'ont pas d'échelle.

Je lui indique un escabeau qui traîne là, en lui déconseillant de l'utiliser car il est brinquebalant. Il grimpe dessus sans même que son comparse le sécurise.

Il est resté plusieurs dizaines de minutes sur le toit, pendant que l'autre profitait de la vue (je ne peux pas lui en vouloir, je le fais souvent aussi !). Du coup, je lui ai offert un verre (et qu'on n'en profite pas pour tirer la conclusion que les Napolitains sont fainéants : au cours de la conversation il m'a dit qu'il est de Ligurie !).

J'ai profité du passage de mes voltigeurs sans accessoire pour leur demander qu'ils déplacent un câble d'antenne qui se baladait devant une fenêtre. Parce qu'on ne fixe pas les câbles ici : ils pendouillent le long des immeubles.

A la fin des opérations, j'ai vu redescendre du toit l'antenniste en chef. C'est après son départ que j'ai réalisé qu'il avait.. les mains vides ! Ici donc, on ne remplace pas les antennes. On en ajoute.

Et il y a désormais un câble supplémentaire qui descend le long du palazzo...

3 commenti:

  1. Allora, vorresti forse dire che i Liguri sono dei fannulloni???:-)
    Erica

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  2. dans mon appart marseillais aussi (encore) le câble d'antenne pendouillait devant ma fenêtre !
    @ bientôt
    france

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