domenica 11 ottobre 2009

Cacophonapoli

Tapage s'emballe. Naples n'est que bruits : klaxons de scooters, pots d'échappement crevés, klaxons de voitures, mégaphones des maraîchers ambulants, voix qui interpellent d'un trottoir à un autre ou d'un balcon à un autre, klaxons fatigués des taxis, cornes de brume des bateaux de croisière, crécelles des tramways, sirènes des services de secours, cloches des nombreuses églises, klaxons de camions... Le mot tintamarre a dû être inventé ici, en baie de Naples.

Nap* au lit. Et puis cela s'apaise, un peu, de 14 à 16 heures, alors que ferment nombreux magasins et bureaux. C'est aussi pour certains l'heure de la sieste... dont un natif m'a soutenu qu'elle avait été imposée à la ville sous l'occupation espagnole !**
Il existe même un mot qui décrit ce moment de relative relâche de la ville : la controra.

Repos dominicalcio.*** Par contraste, le dimanche paraît bien calme... Le seul jour où l'on entend distinctement le moteur des avions.
Le trafic est faible, l'activité économique s'arrête. Résonnent les nombreuses cloches appelant les croyants à leur devoir le matin, et l'après-midi les "oooh" de ceux qui regardent le match à la télévision - et leur clameur à l'unisson dans toute la ville quand est marqué un but , qui fait exploser la cité (et aboyer les chiens). Ce n'est pas le Vésuve, mais c'est une éruption vraiment saisissante.****


* "nap" : sieste en anglais
** La ville a été sous domination espagnole de la moitié du quinzième siècle au début du dix-huitième
*** calcio : football
**** Mais bien rare, car l'équipe de Naples ne semble pas briller par ses résultats cette année

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