domenica 20 dicembre 2009

Y aura-t-il de la lave à Noël ?

"Auguri di buon Natale !". La personne a sonné à la porte pour me souhaiter un joyeux Noël... et c'est tout ! Elle a ensuite descendu l'escalier avec un seau, et j'ai compris que c'était la personne qui nettoie les parties communes (je ne l'avais jamais vue jusqu'alors). J'ai été tellement surpris qu'elle n'ait pas cherché par la même occasion à me vendre un calendrier que je ne lui ai pas retourné ses voeux. Ils étaient sincères !

A Naples on croit en Dieu, en la Vierge, en Jésus, en Padre Pio, en San Gennaro, en quelques autres saints encore, au Père Noël, et que l'équipe de football sera championne. Naples est une ville profondément religieuse, et observe avec ferveur les traditions de Noël et quelques superstitions.* Elle glisse du fatalisme au Natalisme.



Chaque année, un sapin est placé au centre de la grandiose galerie Umberto, un passage commerçant au centre névralgique de la ville. Chaque année, on vient y accrocher sa lettre au Père Noël. Chaque année, le sapin est volé.**
Cette année, on l'a retrouvé dans le quartier espagnol.

Petit à petit, le sapin se remplit des papiers les plus divers. Au point qu'on est venu lui adjoindre un deuxième sapin, pour supporter le poids des commandes à Babbo Natale, des requêtes, des suppliques, et des voeux les plus divers.


Car l'albero dei desideri recueille tous les souhaits. Nombreux sont ceux de paix, de compréhension mutuelle...


Il est des papiers avec un seul voeu, d'autres qui contiennent des listes. La  tendance cette année semble être l'obtention d'un diplôme.


Ici, le signataire anonyme veut que l'équipe de football soit qualifiée pour la Coupe d'Europe. Nous sommes à Naples...


Là, un petit garçon veut un pistolet. Nous sommes à Naples...



* En attendant le 31 décembre, où il paraît que l'on jette ce dont on ne veut plus par la fenêtre !




1 commento:

  1. Impressionnants ces deux sapins. L'effervescence de Noël est incroyable dans cette ville, des bouchons humains se forment aussi dans les rues, certaines sont impraticables. Mais j'attends avec impatience l'expérience du jour de l'an. Des feux d'artifice si gros qu'on se croirait en temps de guerre (d'ailleurs, attention aux balles perdues), les projectiles de toute taille et de tout genre formés par les choses dont on ne se sert plus. On m'a conseillé de rester enfermée mais ça serait vraiment trop bête, après tout j'ai vu Napoli, à présent je peux bien mourir d'une balle perdue ou d'une vieille télé reçue sur la tête.
    Encore merci pour tes articles.
    Lucie

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